Mon histoire

Enfant déjà, j’étais différente :
je ressentais, avant qu’ils n’aient lieu, certains aspects concrets de ma vie. J’anticipais l’absence d’un professeur ou d’une amie malade, une note, une évaluation surprise, l’annulation d’une activité prévue le week-end avec mes parents ou la destination d’un prochain voyage. C’était comme si je « savais » avant les autres, sans pouvoir expliquer ni comment, ni pourquoi.
Mais c’est à l’âge de 16 ans,
complètement par hasard et dans des circonstances quelque peu incongrues, que j’ai vraiment pris conscience de mon don. Au lycée, j’étais amie avec David, un garçon adorable et atypique, qui apprenait en cachette le tibétain pendant les cours de philo. Il était, comme moi, un peu barré. Un jour, après les cours, tout excité, il m’emmena dans une charmante petite boutique non loin du lycée. Il avait une idée derrière la tête. Cette échoppe vendait de la jolie papèterie et des tarots divinatoires. Il y en avait des dizaines ! Tous plus mystérieux les uns que les autres.
David choisit « Le petit cartomancien ». Un jeu sur lequel tout est inscrit. La carte posée à l’endroit révélait: « rendez-vous, déclaration, divertissement » et, à l’envers « abandon, dispute ». Je trouvais ça nul. Si tout est écrit, il n’y a aucune place pour l’interprétation. Ce n’est pas de la voyance, mais de la lecture ! Moi je préférais les magnifiques cartes colorées du tarot persan de Madame Indira.


Nous sommes donc ressortis de la boutique, ravis, chacun avec notre oracle.
On se tirait les cartes pour savoir s’il y allait avoir une interro de maths, ou si le prof de philo fricotait avec la prof de français. Et puis un jour, David me proposa d’aller consulter Doriane, une parapsychologue (à l’époque, c’était le terme désigné pour une voyante) afin qu’elle me prédise l’avenir. L’idée d’une nouvelle expérience, ésotérique à fortiori, m’a immédiatement séduit. Avenante et distinguée, la quarantaine épanouie, Doriane recevait dans l’ambiance feutrée de son appartement. Je ne me souviens plus de ses prédictions, mais je me rappelle très bien qu’elle lisait l’avenir dans l’Oracle de Madame Indira, celui que je venais d’acquérir. A la fin de la consultation, amusée, je lui en fis la remarque.
Elle me dit :
« Allez-y, faites-moi un tirage.
– Mais non… Je ne suis pas parapsychologue. J’ai acheté ce tarot pour rire, parce que je trouvais les cartes jolies. C’est tout.
– Essayez, on verra bien. Vous faites un tirage en croix et vous laissez venir les images » insista-t-elle.
J’ai joué le jeu et j’ai vu. J’ai vu deux hommes dans sa vie dont je lui ai fait une description détaillée. Un ex et un actuel. Une histoire d’amour compliquée. Celui qui vivait à l’étranger lui manquait, l’autre, trop présent, l’étouffait. A chaque fois que je voulais m’arrêter, elle me relançait, me posait une question et hop, c’était reparti pour un tirage. J’avais des flashs d’une limpidité hallucinante. Tout était fluide. J’étais « guidée ». Je ne sais pas combien de temps tout cela a duré mais à la fin de la consultation Doriane me dit :
« Vous venez de me raconter toute ma vie. Vous avez un don indéniable. Je suis sans voix et très émue par vos prédictions. Vous pourriez poser votre plaque à côté de la mienne ! »
Durant les années qui suivirent, je continuai d’avancer sur mon chemin spirituel et mes ressentis furent de plus en plus précis. Si précis que je vis, avant qu’il n’eut lieu, un grave évènement, noir et violent, survenir dans mon entourage. Par la suite, je m’en suis beaucoup voulu de ne pas avoir pu l’empêcher mais lorsque j’en avais parlé à ma famille, personne ne m’avait crue. Ce drame me marqua tellement que je décidai de ne plus jamais revivre cela. Je n’interrogeai plus mon tarot, je ne tirai plus les cartes à mes amis. J’accordai moins d’importance à ma médiumnité tout en continuant d’évoluer spirituellement.


Après des études médicales interrompues,
je débutai une carrière de journaliste en presse écrite et audiovisuelle. Je vécus une vie de rêve, j’interviewai des personnalités passionnantes, j’écrivis pour le plus grand hebdomadaire français. Mais les douleurs personnelles que je vivais alors, m’ont conduit à des lectures, des rencontres, des synchronicités, des signes qui ne laissaient plus de place au hasard. Je devais m’interroger sur le sens de ma vie. Je mis fin à une existence de paillettes pour partir à l’étranger faire un bébé toute seule.
Puis je compris que l’Univers, l’air de rien, m’avait doucement mais sûrement ramenée là où je devais être. Je devais être un canal : je devais aider les autres. Je devais me sentir légitime et me faire confiance. Toutes les épreuves que j’avais traversées dans ma vie personnelle allaient désormais m’être précieuses pour mes guidances. Et, comme s’il fallait un ultime clin d’œil du destin, je débutais mon activité de médium le jour où j’appris que j’étais enceinte.
J’ai d’abord travaillé pour une plateforme de voyance renommée. Lors de mes consultations, j’utilisais mes oracles et mon pendule et, très rapidement, je suis devenue médium pur. Sans aucun support. Ma médiumnité se manifeste de différentes façons : soit de façon auditive, j’entends mes guides me parler, soit clairvoyante, avec des flashs visuels, mais le plus souvent de manière intuitive : « je sais ». Je ne sais pas pourquoi, ni comment je sais mais je sais.
Et s’il m’arrive encore d’utiliser mes oracles mon pendule c’est uniquement pour dater une prédiction ou lorsque j’ai besoin d’un « oui » ou d’un « non ».
A ce jour j’ai réalisé plus de 20 000 consultations de voyance.
Bien évidemment, je traite avec maîtrise et sérieux toutes les questions, qu’elles soient d’ordre sentimental, professionnel, familial, amical, financière, immobilière… Mais au fil des années je me suis aperçue que ma clientèle me consultait surtout pour des problématiques amoureuses.
C’est pour cela, qu’en plus de la voyance, j’ai développé du coaching sentimental. J’avais envie de transmettre tout ce que j’avais pu apprendre de ces milliers d’heures de consultations à échanger avec, d’un côté, des femmes malheureuses qui ont le sentiment de toujours reproduire le même schéma et de ne jamais tomber sur « le bon » et de l’autre, des hommes dépassés, qui ne parviennent plus à comprendre le fonctionnement féminin.
Les codes ont changé. Les attentes ne sont plus mêmes. A l’ère du virtuel et de l’éphémère, beaucoup pensent qu’il suffit d’un clic pour tout effacer et passer à une autre histoire. Et après ? Une fois qu’on a enchaîné toutes ces histoires, que reste-t-il ? L’amour vaut bien mieux que cela. Lui, il n’a pas changé. Il reste ce qu’il y a de plus beau à partager entre deux êtres. Il faut juste comprendre les nouvelles règles du jeu, ne pas s’oublier et me faire confiance pour vous guider.


Après 15 ans d’activité,
j’aime toujours autant mon métier, j’aime vous guider mais l’écriture aussi est nécessaire à mon équilibre.
Dans mon premier livre « PMA Pour Mon Amour » paru aux éditions du Cherche Midi, je raconte mon désir de maternité et mon parcours de PMA à l’étranger pour devenir maman solo. Je suis actuellement en pleine écriture de mon deuxième ouvrage.
Et parce que le temps passé ne se retrouve jamais, j’ai à cœur de profiter de mes enfants et des gens que j’aime. C’est la raison pour laquelle je consulte peu.
C’est la meilleure façon pour moi de m’investir à 200% dans chacune de mes consultations.
